Journal 2000 . Redacteur en chef : AOUAZI BOUCHAIB - E-mail: Prost_ya@hotmail.com :
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 le colonisateur exiler ben alhassan al ouazzani à ITZER

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ÊÇÑíÎ ÇáÊÓÌíá : 10/07/2007

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ãõÓÇåãÉãæÖæÚ: le colonisateur exiler ben alhassan al ouazzani à ITZER    le colonisateur exiler  ben alhassan al ouazzani à ITZER  I_icon_minitimeÇáÃÍÏ ÃÈÑíá 17, 2011 7:01 am

Mohammed Hassan Ouzzani est né à Fès, le 17 janvier 1910, dans la famille des Chorafas Ouzzani, descendants du prophète.

Comme tous les marocains de son milieu, il fréquente l’école coranique afin d’acquérir une formation religieuse et théologique, très jeune, il entre au msid (école coranique) de Sidi Ghiar (sekiat demnati de Fès) pour y apprendre le coran. Encore enfant, son attention a été attirée par l’occupation française de son pays intrigué par cette présence étrangère. il désire apprendre la langue de la nation occupante ; il s’inscrit à l’école el mtyine ou il reçoit une formation moderne. Tout en suivant les cours de cette école, il continue sa formation coranique. Il prend des cours particuliers de langue arabe chez les professeurs Mehdi ben Haj, Hassan Daoudi, Ahmed Yazid El Badraoui et Ahmed Chbihi. Il tiens a avoir une double formation en langue arabe et française. Apres l’école El Mtyine, il poursuit ses classes primaires et secondaires à l’école de derb El Miter (Blida) et au collège Moulay Idrisse de Fès. Il va ainsi se doter dès son enfance d’une double culture ou il développe en lisant les journaux en langues arabe et française achetés au Mellah tels que les journaux tunisiens et française.

Avant même de terminer ses études secondaires Mohamed Hassan Ouzzani part pour paris et il prépare son baccalauréat au lycée charlemagne ; en 1927.

Mohammed Hassan Ouzzani rentre au Maroc en 1930. A partir de cette année, ça vie va être jusqu à mort celle du militant exemplaire, partagée entre l’action politique, les prisons et l’Exil.

Le 4 août 1933 Mohammed Hassan Ouzzani crée à Fès le célèbre journal en langue française ‘L’ACTION DU PEUPLE’, « organe hebdomadaire de défense des intérêts marocains ».

En créant ‘L’ACTION DU PEUPLE’ et ‘LA VOLANTE DU PEUPLE’, Mohammed Hassan Ouazzani donne au mouvement nationaliste marocain une arme à la fois redoutable et efficace pour permettre des aspirations marocaines. C’est grâce à ces deux journaux que les marocaines découvrent leurs droits à l’égard du protectorat et un certain fondement à leur motivation.
Les événements de Meknes (septembre 1936) survenus à la suite du détournement des eaux de l’oued Boufekrane, entraînent des manifestations dans l’ensemble du Maroc et une vague d’arrestations de quelques certaines de militants et de la plupart des chefs nationalistes. C’est au cours de cette vague de répressions que Mohammed Hassan Ouazzani est privé de liberté, puis exil é par dahir du 3 novembre 1937, interné dans le sud du pays, son exil ne prendra fin qu’en mai 1946. Pendant ces neuf années d’exil, sa foi dans un Maroc souverain, indépendant et démocratique n’a jamais failli. Contrairement à certains militants du mouvements national qui sont libères moyennant leur engagement de se montrer conciliants, Mohammed Hassan Ouazzani, en dépit de tentatives répétées du pouvoir, préfère l’exil à toute concession et à tout marchandage.

Exile à ITZER


le centre culturel
MOHAMMED BEL-HASSAN EL OUAZZANI-ITZER
Après son exil à ASSA pour deux ans et demi et
à ÄKA au SAHARA , le colonisateur la exiler pour la
troisième fois à ITZER en 1942.
A itzer se trouve le centre culturel MOHAMMED
BEL-HASSAN EL OUAZZANI crée de feu du ce grand
homme que dieu ait son âme en sa sainte
Miséricorde.
Mais durant ces langues année de silence et
d’épreuves,il médite et écrit beaucoup, il s’adonne
à des études et à des analyses politiques
importantes. Il consigne par écrit ses pensées.
Il correspond avec ses amis restes en liberté.
Il organise des moyens secrets de communication avec l’extérieur. De la sorte, il reste informé de l’actualité politique. Il fait parvenir secrètement des articles littéraires à la revue ‘Athabaska AL Maghribia’ qui les publie sous des pseudonymes. Il rédige et remet à l’officier chargé de sa surveillance des mémoires adressés aux ministres Jacquinot, au général Catraux et au résident général Puaux. A ITZER ou il se trouve en résidence forcée, il reçoit un émissaire qui l’informe de la présentation du manifeste de l’indépendance en janvier 1944. le 12 avril 1945, le commandant d’arcimoles en poste à ITZER s’entretient avec lui, au cours de cet entretien, Mohammed Hassan Ouzzani appuie de nouveau le manifeste de l’indépendance et expose son point de vue quant à la situation au maroc.

En 1946, Mohammed Hassan Ouazzani est libéré. Le 30 mai, la ville de Fès l’accueille avec enthousiasme. Il prononce un important discours dans lequel il trace le chemin qui reste à parcourir.

El Ouazzani, le réformateur
« si les Marocains n'exercent pas leurs droits, cela ne signifie pas que ces droits n'existent pas ».




La pensée d'El Ouazzani s'est appuyée sur les principes des droits de l'Homme et de la démocratie. Il a cru en la réforme comme un terrain d'entente entre le gouvernement et la nation pour une collaboration visant l'intérêt public. Son attachement à sa pensée et son approche, lui vaudra de vivre une bonne partie de sa carrière politique comme un opposant revendiquant des réformes, et proposant des solutions alternatives. Durant l'ère coloniale, la pensée d'El Ouazzani partait d'une conviction toute simple : si les Marocains n'exercent pas leurs droits, cela ne signifie pas que ces droits n'existent pas. De cette foi dans les droits naturels et innés de l'homme marocain, il a expliqué la déprédation de ces droits par la force dominante du régime colonial. Pour lui la force ne donne jamais au plus fort le droit d'abuser du faible. Il n'a cessé de revendiquer au pouvoir colonial de respecter les droits des Marocains et de ne pas les annihiler, comme il a incité le peuple à lutter pour regagner sa dignité en recouvrant ses droits et sa souveraineté.

Une constituante comme outil de progrès

Des concepts du droit, l'engagement d'El Ouazzani s'étendra aux concepts de liberté et d'égalité qui, selon lui sont le gage d'une réalité politique et sociétale meilleure. Il sera farouchement contre l'idée d'avantager un groupe par rapport à un autre et contre toute forme de servilité.Il revendiquera un mûrissement du pouvoir à travers une participation politique active. Il fera de la démocratie à la fois un moyen et un objectif dans la perspective d'un Etat marocain qualifié de mûr, libre et indépendant.
Les droits étaient pour El Ouazzani un préalable aux lois. Aussi pour lui, les lois, ne sont que des outils servant à garantir les droits inaliénables. Partant de là, il a évoquera en 1937 la nécessité de mettre en place des conseils représentatifs ayant pour objectif la défense les droits des Marocains, d'une constitution qui confirme ces droits et sera un fervent défenseur d' un régime de monarchie démocratique parlementaire.
Durant les années 40 et 50, la revendication d'une constituante est largement prédominante dans son discours politique. Comme il a cru dans les années 30 dans les droits de l'Homme en tant que la voie essentielle pour l'amélioration de la situation des Marocains, dans les années 40 et 50 il a ardemment cru en la possibilité de bâtir un nouvel Etat marocain démocratique sur la base des principes constitutionnels.
Ce discours démocratique de El Ouazzani était une des principales raisons de l'acharnement de ses multiples ennemis pour l'écarter dans la contribution effective et directe à la vie politique du pays après l'ère coloniale. Si son parti a participé au premier gouvernement de Bekkaï avec six ministres, il sera finalement écarté après la dissolution de ce gouvernement. Cela a poussé El Ouazzani à constituer la première opposition de l'histoire du Maroc post-colonial. Une opposition qui clamait ses idées à travers sa presse partisane, à la ligne éditoriale avant-gardiste, et à travers le conseil national consultatif très critique de la politique du pouvoir de l'époque. Son organisation politique fera l'objet d'un complot qui conduira à une scission quand ses leaders et ses bases se joindront en masse à la caravane qui créera l'Union Nationale des Forces Populaires. Il ne fait aucun doute que cette scission recèle toujours des mystères bien que son but ultime était sans aucun doute d'affaiblir El Ouazzani.
Le pouvoir a essayé d'exploiter cette mauvaise passe pour le coopter. Il sera nommé ministre d'Etat dans le gouvernement constitué en juin 1961 conduit par Hassan II. Sauf que cette tentative de récupération ne donnera pas ses fruits. El Ouazzani se rendra rapidement compte que sa position ne lui permettra pas de contribuer à la conduite de réformes. Il préférera donc se retirer plutôt que de participer à un gouvernement qui ne lui garantit que des avantages personnels. Il présentera sa démission écrite au Palais royal, mais le gouvernement continuera de lui verser son salaire mensuel. Cela sera à l'origine d'une crise puisqu'il refusera d'être rémunéré pour une fonction qu'il n'assumait plus. Certains intermédiaires tenteront de le convaincre de continuer à percevoir ses émoluments accumulés sous prétexte qu'il était impossible juridiquement de les reverser à la trésorerie d'Etat.
La réponse de El Ouazzani sera ferme. Il sollicitera une consultation juridique en France pour démontrer la possibilité de restituer l'argent à l'Etat. Une posture qui irritera le Pouvoir qui décidera de démettre M El Ouazzani de sa fonction ministérielle… Cette décision ne laissera pas El Ouazzani indifférent. Il expliquera dans les colonnes du journal de son parti qu'il s'agissait en fait d'une « démission ».

Pour une révolution « d'en haut »
El Ouazzani rejoindra ainsi les rangs de l'opposition. Il critiquera fortement la constitution de 1962. Dans le premier Parlement marocain, constitué en 1964, il sera élu député de la ville de Ouazzane. Arguant de la nécessité de la participation politique pour bâtir un régime démocratique parlementaire, El Ouazzani critiquera l'Etat d'exception en le considérant comme une évolution négative qui ne sert aucunement l'avenir du pays. Depuis la fin des années 60, El Ouazzani sentait que la corruption qui se répandait était un signal alarmant d'une évolution négative. Il revendiquera haut et fort la conception d'une optique réformatrice à travers « une révolution d'en haut ».
Une révolution à laquelle devrait participer le Roi aux côtés des partis et des élites politiques censée éviter l'éventualité de coups d'Etat militaires ou de révoltes populaires incontrôlables.
Quand les deux coups d'Etat se sont produit en 1971 et 72, El Ouazzani apparaîtra comme un oracle. Il acceptera de mener des négociations politiques avec ses adversaires politiques comme Allal El Fassi. Cette initiative sera avortée à la mort de ce dernier en 1974 et sérieusement compromise par la détérioration de la santé de El Ouazzani blessé durant le coup d'Etat de Skhirat.



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» la commune rurale d'Itzer (province de Midelt
» Itzer une petite perle au ciel de la province MIDELT

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