Journal 2000 . Redacteur en chef : AOUAZI BOUCHAIB - E-mail: Prost_ya@hotmail.com :
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 Mbarka Bouaïda est un pur produit RNI

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ãõÓÇåãÉãæÖæÚ: Mbarka Bouaïda est un pur produit RNI   Mbarka Bouaïda est un pur produit RNI I_icon_minitimeÇáÎãíÓ ÓÈÊãÈÑ 30, 2010 2:48 pm

[[justify]justify]Mercredi 29 Septembre 2010


Je ne pense pas que les ministres choisissent leur portefeuille

Par Fahd Iraqi

“Appelez-moi Mbarkita”

Mbarka Bouaïda,
parlementaire (TNIOUNI)

Antécédents

1975. Naissance à Elksabi, près de Guelmim
1996. Décès de son père.
1997. Part en Espagne puis Londres pour des études de gestion
2003. Rentre au Maroc prendre la direction du pôle activité
de Petrom
2007. Elue à la première chambre via la liste nationale du Rassemblement national des indépendants (RNI)
2008. Soumissionne pour une licence radio, qu’elle décroche
2009. Elue dans la commune de Casablanca-Anfa


Le PV
Mbarka Bouaïda est un pur produit RNI, la famille politique où elle a baigné depuis sa tendre enfance avec un père et un frère “bleus”. Jeune, riche, instruite, elle a l’avantage d’être bien née (fille d’un ancien gouverneur de Tan Tan et propriétaire de la société Petrom), ce qui aide généralement en affaires comme en politique. Mais croire que le secret de son ascension se réduit à cela serait mal connaître celle que ses amis appellent affectueusement Mbarkita. Souriante, disponible, travailleuse, la femme d’affaires qui dirige, à 34 ans, une importante commission parlementaire, est une vraie battante. En plus, elle fait partie de la minorité célibataire qui siège au parlement. En somme, la plus atypique de nos femmes politiques.

Smyet bak ?
Ali Bouaïda.

Smyet Mok ?
Fatima Saâd.

Nimirou d’la carte ?
BE 647491. Je le connais par cœur, fiche de police oblige.

A 34 ans, vous êtes la plus jeune députée à présider une commission parlementaire. Comment se passe la cohabitation avec les vieux loups de la politique ?
C’est une expérience très intéressante. Je suis tenue de suivre toutes les interventions et de connaître par cœur les détails des départements que l’on couvre. Sauf que j’ai des difficultés à gérer les lacunes du règlement intérieur du parlement. Les discours de certains députés sont parfois interminables, et il est parfois impossible de leur couper la parole. En plus, les hors-sujets sont fréquents…

Vous avez rejoint le RNI à la veille des législatives de 2002. C’était pour faire comme papa, bleu lui aussi ?
Mon père et mon frère sont au RNI, c’est vrai. Mais ce n’est pas pour faire comme eux que je suis devenue “bleue” à mon tour. En fait, j’ai “accroché” le jour où j’ai assisté au 4ème congrès du parti, qui a porté Mustapha Mansouri à la présidence. Je n’ai pas eu à regretter mon choix depuis.

Vous attendiez-vous à vous retrouver sur la liste nationale des candidates RNI ?
Pas vraiment. J’étais en Espagne quand on m’a appelée pour me dire que mon nom a été retenu sur la liste nationale. J’ai donné mon accord en me disant qu’étant 4ème ou 5ème de la liste, je n’avais aucune chance de passer.

Et ?
Je vais être franche avec vous. De retour au Maroc, j’ai assisté à quelques réunions du parti et, un beau jour, alors que je faisais la sieste chez moi, on m’a appelée pour m’annoncer que j’étais élue.

Depuis, vous êtes devenue accro à la politique, au point de prendre la tête d’une commission parlementaire. N’est-ce pas étonnant ?
C’est la politique. Le RNI a renouvelé, à l’occasion de la rentrée, les chefs de groupe et les présidents de commission au parlement. On m’a expliqué que les dirigeants du parti ont pensé à moi “en tant que femme” pour prendre la tête de la commission des affaires sociales, qui revenait traditionnellement au RNI. J’ai commencé par refuser, avant de me laisser convaincre. J’ai alors demandé à diriger une autre commission parce que gérer des domaines comme l’éducation et la santé, c’est très compliqué pour une première expérience. C’est là que j’ai choisi celle des affaires étrangères, qui me correspond davantage.

Votre commission couvre, en plus des affaires étrangères, d’autres ministères de souveraineté : la défense nationale et les affaires islamiques. Seriez-vous capable de faire un coup d’éclat, comme lancer le débat sur le budget de l’armée ?
Ça ne m’intéresse pas plus que ça. Les affaires islamiques non plus, d’ailleurs. En plus, je ne peux pas me lancer tête baissée dans une polémique sans maîtriser mon sujet. Je vous le dis, je suis plus attirée par le volet diplomatique et le Sahara.

Pourquoi ne vous êtes-vous pas présentée au Sahara, aux communales du 12 juin, au lieu d’affronter Bassima Hakkaoui (PJD) et Yasmina Baddou (Istiqlal) à Casablanca ? Est-ce le parti qui vous a jetée dans la gueule du loup ?
Ecoutez, je me suis retrouvée au parlement via la liste nationale et j’ai toujours senti qu’il me manquait une certaine légitimité populaire. Je voulais donc aller sur le terrain, pour de bon. Mais il était hors de question que je me présente au Sahara parce que je ne voulais pas mentir aux gens.

En même temps, Anfa, à Casablanca, c’est à deux pas de chez vous. Ça aide, non ?
J’ai toujours habité Anfa. Je me disais : c’est là où je peux apporter le plus. Ça tombait bien, le parti n’avait pas de candidat dans cette circonscription puisque ni Nawal El Moutawakil ni Salaheddine Mezouar ne se sont finalement présentés. Avec le recul, ce n’était pas une circonscription très compliquée. Elle était déjà gérée par Ouadie Benabdallah du RNI, qui m’a apporté un précieux soutien durant la campagne.

Une carrière politique aussi fulgurante, ça donne la grosse tête ?
Pas forcément. Il y a toujours des amis pour me dire : “Mbarka, garde les pieds sur terre”. Récemment, j’ai oublié d’appeler une amie, elle m’a tout de suite envoyé un message pour me dire : “Attention à la
grosse tête”.

Votre statut vous vaut d’être très sollicitée…
Oui, forcément. Des amis, des connaissances, des inconnus aussi, font appel à moi, surtout lorsqu’ils font face à des lourdeurs administratives.

Quelle est la demande la plus incroyable qu’on vous ait faite ?
Dernièrement, une personne est venue me demander de l’aider à avoir sa carte de chrif. Je ne connaissais même pas l’existence de ce document. Au début cela m’a fait rire, mais il faut bien respecter la personne et l’aider au moins à se renseigner.

Resterez-vous bleue for ever ? Ne risquez-vous pas de tomber, comme d’autres figures du parti, dans les filets du PAM d’El Himma ?
Bon, je vous réponds par une formule : le RNI c’est pour la vie, mais il n’y a que les imbéciles qui ne changent pas d’avis (Rire). Non, je suis contre la transhumance…

Que pensez-vous justement de la guéguerre entre Mezouar et Mansouri, les deux leaders du RNI ?
Je suis pour la réforme du RNI qui connaît aujourd’hui un vrai problème. Mais je suis contre la personnalisation du débat.

Si on vous proposait en 2012 un poste de ministre, lequel choisiriez-vous ?
Je ne pense pas que les ministres choisissent leur portefeuille. Et puis, franchement, je ne pense pas être prête aujourd’hui à assumer une telle responsabilité.

Vous êtes actionnaire de Radio Mars, la chaîne sportive qui sera lancée dans quelques jours. Le sport vous passionne tant que cela ?
J’adore surtout la radio. Mon retour au Maroc a coïncidé avec le processus de libéralisation des ondes. Je me suis toujours intéressée au sujet car j’ai toujours rêvé d’investir dans une radio. Ensuite, j’ai rencontré Hicham El Khlifi (DG de Radio Mars, ndlr) qui partageait ce rêve. On a mené l’aventure ensemble. La radio, c’est aussi un esprit d’équipe.

Un prénom de vieille femme, ce n’est pas difficile à porter pour une jeune fille ?
Plus jeune j’étais effectivement complexée. J’avais peur de prononcer mon prénom devant les garçons. Mais là, ça ne me fait plus rien…


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